Albert Camus a dit un jour que "L’école prépare les enfants à vivre dans un monde qui n'existe pas". Le système d'éducation actuel est une relique obsolète, pleine de règles et de schémas nuisibles et limitants. Il est grand temps de dire tout haut ce qu’exactement l'école fait "mal" et pourquoi cela arrive.
Le système d'éducation actuel a été créé afin de satisfaire les besoins de l'économie industrielle des siècles passés. Il vise à former une armée de robots écervelés qui travailleront en obéissant à la conjoncture économique existante.
Un jour, un professeur que j’ai rencontré, l’a résumé très habilement :
"L'école est un musée, qui, non seulement n’assure pas l'acquisition des compétences pour faire face à la réalité, mais, qui prend soin de revigorer les compétences carrément inutiles autodestructrices de l'individu et la société (…)" |
Dans cet article, je décris 14 erreurs les plus importantes du système d’éducation. Avant de les lire, je tiens à souligner que :
1. Cet article se concentre uniquement sur les aspects néfastes de notre système d’éducation. Cela ne signifie pas qu'il est totalement erroné et totalement mauvais. Je vois beaucoup d'aspects positifs sur le chemin d’évolution de nos enfants aujourd’hui. Malgré cela, l'énorme quantité de défauts du système et de son importance fait que l'ensemble du système éducatif est adapté pour aller …..à la poubelle. Le but de cet article est, justement, de mieux comprendre l’essence du problème.
2. Je critique le système éducatif, pas les enseignants ni les professeurs. Le fait est que beaucoup d'enseignants effectuent leur travail pas comme il se devrait, mais il est également vrai que les enseignants ne gagnent pas "des masses" et que personne ne leur apprend comment apprendre aux adolescents et comment se comporter avec les enfants et les adolescents, surtout ceux en difficultés. Il s'agit d'une erreur du système, pas de ses employés. Bien sûr, il existe des enseignants qui ont conscience des erreurs du système et tentent de les minimiser, voire de réparer ce qui est dans leur champ d’action (et c'est aussi le but de ce texte).
3. Si tu penses que cet article, ou une partie de cet article, contient de fausses informations, je t’invite à m’écrire à ce sujet – je suis ouverte à toute discussion.
4. En raison de la longueur du texte, dans cet article je ne décris pas de solutions ou d’alternatives à l'enseignement traditionnel. Cette question sera abordée dans un des articles suivants.
Je commence par le plus important :
1. Le schéma de pensée "Il est mauvais de faire des erreurs"
Cette hypothèse est le pilier du système d'éducation actuel. Elle imprègne chaque cellule de sa surface avec sa présence dans la vie quotidienne de toute école. Dès la première primaire, les enfants sont victimes d'une politique de la peur, où les enseignants traitent des erreurs comme le signe d'être "moins bon" élève.
Cette façon de penser détruit la créativité des enfants et bâtit chez eux une forte sensation de peur avant d’agir et d’expérimenter. C’est la raison du stress et du trac avant les examens ou une quelconque épreuve future. Dans la plupart des cas, cela forge à tout jamais la psyché humaine et est l'une des raisons les plus importantes pour laquelle beaucoup de gens vivent une vie peu épanouissante.
Faire des erreurs fait partie intégrante et est nécessaire à l’apprentissage. Chaque être humain devrait être prêt et même s’intéresser aux fameux "échecs" – c’est le meilleur moyen d’apprendre vite en se basant sur sa propre expérience plutôt que sur une théorie vidée de sens.
"Je n'ai jamais permis à l'école de compromettre mon éducation." – Mark Twain. |
2. Le schéma de pensée "Il n’existe qu'une bonne réponse à chaque question"
Cette hypothèse est également profondément enracinée dans le système éducatif et l'obéissance à ce schéma est exigée à chaque pas sur le chemin de l'éducation de l'enfant – "Rentre dans le moule ou cesse d’exister."
Le meilleur exemple à l'école sont les examens où l'étudiant doit parfaitement entrer dans une case qui spécifie laquelle de ses interprétations est exacte, et laquelle ne l’est pas. Toute autre idée ou réponse pleine de créativité fait, de facto, l’objet de critique par des professeurs qui se trouvent figés depuis de nombreuses années dans ces schémas stricts et rigides.
Les étudiants sont obligés de donner uniquement les réponses "valables et correctes" – on les force à avoir cet état d'esprit prédéterminé par des cases. Les enfants avec une personnalité différente, qui brisent ce strict schéma, deviennent de mauvais individus et sont traités avec mépris.
Cette approche handicape la créativité et la recherche des solutions originales. Elle tue ainsi l'innovation et la capacité à résoudre des problèmes quotidiens.
3. Le système scolaire d’évaluation des connaissances et des comportements
Les enfants en première primaire s’arrachent carrément les places à répondre. Ils ont tellement envie de se vanter de leurs connaissances, même s’ils ne sont pas certains de cette connaissance. Plus la classe est "âgée", moins il y a de mains levées. Les jeunes savent que chaque mauvaise réponse sera aisément critiquée par le prof, donc pas la peine de prendre le risque de se faire juger.
Les jeunes apprennent très vite que leur but principal est d'obtenir de bonnes notes, et non pas d'apprendre et découvrir le monde. Ils rivalisent avec leurs camarades, font de la compétition, et sur base de leurs résultats se comparent entre eux. Ceux qui obtiennent des notes moins bonnes se sentent inférieurs aux autres, ce qui affecte très négativement l’estime de soi et la motivation. Ne soyons pas étonnés qu’à l’âge adulte nous sommes si nombreux à souffrir de manque de confiance et d’estime de soi, que nous trainons les pieds à la levée du jour pour aller travailler, etc…
On évalue aussi le comportement des jeunes – dès la première primaire (ou parfois même en maternelle !) l'enfant reçoit une… gommette : "élève studieux", "paresseux", "fripouille", "timide mais poli", "gentil", et bien d'autres. Parfois, ces gommettes l’accompagnent tout au long de sa vie.
"Je considère cette mutilation des individus comme le pire mal du capitalisme. Tout notre système d’éducation souffre de ce mal. Une attitude de compétition exagérée est inculquée à l’étudiant, qui est dressé à idolâtrer le succès de l’acquisition comme une préparation à sa carrière future." – Albert Einstein |
4. Le redoublement
Il a été démontré que le redoublement n’est pas seulement coûteux mais, surtout, il n’est pas efficace. En redoublant, le jeune ne rattrape pas son retard. Dans notre pays, nous pratiquons « le redoublement précoce ». Dès le plus jeune âge, l’enfant qui "ne suit pas" le cours est diagnostiqué – souvent à tort – dyslexique ou TDH/A, et envoyé chez les psychologues ou logopèdes. C’est juste une belle façon de camoufler le réel problème.
Le prof va dire : "Il ne s’investit pas", "Il n’est pas motivé", "Il n’écoute pas", alors que le jeune dira : "Je ne comprends pas le prof", "Je ne comprends pas la matière" ou "Le cours va trop vite".
Le jeune qui a redoublé devient, les années suivantes, le bouc émissaire des profs, ce qui nuit gravement à leur estime et confiance en soi. Ils se disent "nuls", ressentent la honte, et cette étiquette les accompagne jusqu’à la fin des secondaires, si pas toute leur vie. Il y a aussi le regard de ses camarades d’être moins bon, plus lent. L’enfant, intérieurement, vit cela comme une injustice ou agression, et fuit dans le jeu de rôle d’un personnage où il s’affirme artificiellement, ce qui favorise le décrochage scolaire.
5. Le schéma : "Tu dois obéir à l’autorité"
On exige des enfants l'obéissance et la subordination – dès le début de leur parcours éducatif. A l’école, il est évident que l’institutrice ou le prof a toujours raison, et l'étudiant ne peut pas discuter avec elle/lui.
En effet, presque tout ce que le prof dit est pour l’enfant ou le jeune comme une prophétie. Souvent, cela affecte le chemin de la vie de l'enfant, qui croit aveuglément et sans aucune critique, en chaque mot prononcé par le prof.
"Tu n’as pas de capacités", "Tu ne seras jamais bon en maths", "Tu es le plus mauvais élève en classe" – un enfant y croit facilement, et le pire est qu’il commence à le penser vraiment, souvent pour le reste de sa vie.
Tout signe de manque d'obéissance à l’autorité (même l'envie de discuter, exprimer sa propre opinion !), est immédiatement sanctionné, considéré comme un mauvais comportement et quotté dans le journal de classe ou pire – on lui attribue un point de comportement. Kesako ? Si le jeune a récolté plus de X de ces fameux points de comportements, il risque l’exclusion de l’école…
"La pédagogie idéale des enseignants est de transformer un élève ordinaire en élève modèle. En élève, pas en adulte. Les profs se sentent supérieurs aux étudiants et veulent le rester jusqu'au bout, c’est-à-dire, jusqu'à ce qu’ils les transmettent aux prochains supérieurs. C'est la production massive des gens irresponsables." |
6. La manière de comprendre les talents humains
Il est très limité de penser : "soit tu as du talent, soit tu n’en as pas." Le pire, c'est qu'une seule déclaration du prof peut modeler l’enfant pour la vie.
Il suffit d’une fois, l’enfant entend : "Tu n’as pas de talent pour les maths. Il est préférable que tu fasses autre chose." Comment penses-tu que le psychisme de l'enfant sera influencé s’il croyait en ces mots ? Et dans la plupart des cas, il y croit car le prof représente pour lui l’autorité naturelle et le pouvoir.
Bien sûr, pour avoir du talent on a besoin de certaines prédispositions. Mais la clé est justement l’investissement en temps et un travail assidu et persistant.
L'école a également tendance à extraire des talents et les séparer: dessin, musique, mathématique, écriture… Les enseignants ont tendance à oublier ce que la richesse réside justement dans la fusion de ces disciplines. Leonardo da Vinci était peintre, architecte, philosophe, musicien, écrivain, explorateur, mathématicien, mécanicien, anatomiste, inventeur et géologue.
7. La hiérarchie des matières
Selon le système éducatif, les matières les plus importantes sont les plus utiles pour le fonctionnement de la société actuelle du point de vue de la conjoncture économique. Ce qui signifie que si tu aimes peindre, danser ou chanter, tu vas avoir des difficultés, car étant l’enfant, tu es presque obligé de renoncer à ce que tu aimes et ce en quoi tu as un talent naturel.
Le monde a changé d’orientation depuis longtemps. Il s’est requalifié, et de nouveaux domaines, de nouvelles branches et niches du marché apparaissent presque quotidiennement. Maths ou dessin, physique-chimie ou chant, aucun n'est aujourd’hui plus important l’un que l’autre.
8. Le classement des matières en sciences fortes et sciences humaines
Cette répartition fait que l'étudiant qui a été évalué tel un esprit fort, d’office supprime la capacité en sciences humaines (car, après tout, il a les prédispositions pour sciences fortes) et vice versa.
Les plus grandes innovations, inventions et idées de génie proviennent d'une combinaison de disciplines, plutôt qu'avec leur séparation. Leonardo da Vinci était un génie grâce à la faculté de naviguer entre différents domaines et compétences.
Ce classement est faussé et chacun (s’il investit du temps) peut exceller en reliant les deux disciplines : sciences fortes et sciences humaines. La question est à combien chacun est prêt à s'investir dans un domaine ou un autre.
9. Chaque enfant est mesuré avec "le même mètre"
Tous les enfants et les jeunes doivent savoir absolument la même chose et apprendre de la même manière. Le système éducatif ignore complètement le fait que chaque enfant est différent. Chaque enfant a sa propre façon d'apprendre, de comprendre le monde, d’assimiler et mémoriser les informations.
Chaque jeune est différent et chacun d’eux a des rêves et passions différents. Au début de l'aventure scolaire les enfants et les jeunes devraient, chacun indépendamment, ou à l’aide des parents, spécifier leurs besoins en matière d'éducation. Le choix d’études devrait se faire en fonction des compétences de chacun. Chaque élève devrait prendre un chemin personnel d’évolution, conçu de façon à ce qu’il permette de développer ses talents, compétences et qualités.
10. Surcharger les jeunes avec quantité d’informations
Chaque jeune est contraint de lire des piles de livres tous les mois, de bachoter des dates et des formules, de rédiger trois interros chaque semaine et faire énormément de devoirs tous les jours.
L'esprit du jeune est rapidement saturé, ce qui freine sa croissance intellectuelle et affecte négativement le développement de ses compétences. Il n’a pas besoin de connaissance, mais de pratique (expérimenter, faire des activités manuelles, des activités liées en relation au corps, développer l'empathie, les relations interpersonnelles).
Plus de 70 % des connaissances acquises de cette manière, s’envolera des jeunes têtes avant même la fin du secondaire, et, ce qui est pire, va handicaper le jeune dans sa recherche et l'acquisition de compétences à l'âge adulte.
La surcharge de tests, d’interros, de contrôles et d’examens est un moyen parfait pour faire pression sur les jeunes, ce qui cause un stress chronique et tue efficacement les cellules gliales du cerveau, alors que durant cette période, les jeunes devraient avoir un espace confortable pour apprendre en s'amusant, en explorant et en expérimentant.
11. Tous les enfants de la classe sont du même âge
L’opération de créer des classes d'enfants du même âge agit parfaitement à l’exécution de la discipline – la même étape dans le développement psychique, et par conséquent, des réactions similaires. Nous ignorons complètement le fait que chaque enfant est à un niveau différent de capacités cognitives et intellectuelles. Ils ne devraient donc pas étudier la même chose.
Ce fait introduit une fausse image du monde – nulle part ailleurs, en dehors de l'école, il n’existe une situation où nous nous retrouvons uniquement entre gens du même âge. Au travail, au bureau, à la banque, au supermarché, dans une salle de sport, à la piscine, au restaurant : partout nous rencontrons des gens d'âge différent. Nous devrions donc apprendre à nos jeunes à vivre dans cette société.
12. Enseigner aux jeunes des choses inutiles
Objectivement, nous ne sommes pas en mesure de spécifier quelles connaissances et savoirs sont utiles ou pratiques. Cela dépend de ce que notre jeune voudra pratiquer et expérimenter dans la vie. En conséquence, les ressources que nous devrions montrer ou transmettre au jeune dépendent de ses besoins individuels. L'école ne s'adaptera jamais à cette vérité universelle.
Personne à l'école ne sait répondre à quoi exactement nous servira tout le savoir qui nous est bachoté dans la tête. Les profs disent « cela te servira un jour ». Il n'est pas étonnant que les jeunes ne soient pas motivés à étudier toutes ces formules arides et inutiles.
“L'imagination est plus importante que le savoir.”- Albert Einstein |
13. Enseigner aux jeunes d'une manière ennuyeuse
Les profs (pas tous !) enseignent aux jeunes des choses ennuyeuses d'une manière ennuyeuse. Les jeunes se sentent découragés, et parfois même, développent une sorte de phobie associée à « bachotage = école ».
L’enfant reçoit un message simple: "Le monde présenté à l'école n'est pas intéressant. L’apprentissage est difficile et désagréable." Ainsi il arrête de découvrir le monde et perd le dynamisme de l’enfant pour explorer tout ce qui est nouveau.
Ce n'est pas la faute des enseignants, car on ne leur a pas appris comment apprendre à apprendre ou comment transmettre le savoir. Chaque employé de l'école devrait être solidement formé sur des méthodes d’apprentissage efficaces et pratiques.
"L’humiliation et l’oppression mentale des élèves par des enseignants ignorants fait des ravages dans les jeunes esprits, causant à l’âge adulte des résultats déplorables, qui ne sont plus possible à réparer." Albert Einstein |
14. L’omission des compétences clés
L'école ne tient pas compte des compétences qui nous sont essentielles pour vivre dans le monde moderne.
Le système d’éducation n’inclut pas dans les programmes des matières telles que : l’intelligence émotionnelle, l’intelligence financière, les relations interpersonnelles, les aptitudes à la communication, l’esprit d'entreprise, la résolution de problèmes, le bien-être, la méditation, la gestion de l’avenir, la gestion du temps et beaucoup, beaucoup d’autres.
“Le mot progrès n'aura aucun sens tant qu'il y aura des enfants malheureux.”- Albert Einstein |
Et ceci n’est que la partie visible de l'iceberg. Cependant, j'ai l’espoir que cela suffit pour que tu aies un regard différent sur le système d'éducation actuel.
Peut-être, te demandes-tu quoi faire avec tout cela ? Je sais, nous avons besoin d’une véritable révolution dans notre système éducatif.
Cependant, je n’ai aucune prétention de changer quoi que ce soit dans le système scolaire actuel, parce que c'est un combat politique contre des moulins à vent. Je crois que la révolution devrait commencer d’abord en chacun de nous, pas par le système dans sa globalité. C’est comme remplacer les politiciens….quand la politique reste la même… C’est dans nos esprits que le changement devrait naitre pour que nous puissions changer et améliorer la vie scolaire de nos jeunes. Je tiens donc à m’engager dans la promotion des alternatives solides qui puissent permettre à nos jeunes d’apprendre des choses utiles d’une manière intelligente.
Je rencontre des personnes qui agissent réellement dans le domaine de l’éducation, et à ma grande surprise, elles sont très nombreuses. Elles sont conscientes du problème et je sais que le changement est juste au coin de la rue.
Si tu es parent et que tu as des enfants qui vont à l'école (primaire, secondaire ou à l’université) tu te demandes, peut-être, ce que tu peux faire. Tu ne peux pas attendre des réformes et révolutions, parce que ton enfant a besoin de l'éducation ici et maintenant.
La bonne nouvelle est qu’en tant que parent, tu peux faire beaucoup. Tu peux prendre soin que la vision du monde de ton enfant ne soit pas ravagée par le système d’éducation.
A travers des discussions, des jeux, des exercices et de la pratique, tu peux protéger ton enfant contre l’endoctrinement qui restreint ses schémas mentaux. Tu sais déjà ce qui ne tourne pas rond dans l'éducation scolaire. Lorsque ton enfant est avec toi, je t’invite à faire les choses différemment.
Je t’invite à partager dans les commentaires ton expérience avec l'école ou tes observations sur les enfants. J’invite à la discussion, au sujet de ce qui devrait être la priorité dans notre pays.
Je n’ai lu qu’en diagonale et, a priori, je suis globalement d’accord avec les grands principes théoriques développés ici, bien que certains soient à nuancer très largement, voire contradictoires. Il manque également quelques points comme le surpeuplement des classes ou les distorsions constatées entre l’enseignement des bases fondamentales et les exigences demandées au final, en français notamment, ainsi que la grande braderie des diplômes et l’obligation de résultat exigée des établissements par les rectorats et les ministères. Voilà 8 ans que je retourne sur les bancs de l’école en tant qu’auxiliaire de vie scolaire, de la maternelle à la terminale, ce qui fait de moi un observateur privilégié de l’enseignement (en France) et je suis perplexe … Comme d’habitude, les grands principes théoriques sont … théoriques et leur mise en pratique ne peut se faire qu’au prix de compromis tellement contraignants qu’il n’en reste plus grand-chose à l’arrivée. Je pense très sincèrement que toutes les réformes qui ont petit à petit dégradé l’enseignement ont suivi ce schéma : de bonnes idées théoriques (enfin … pas toujours : cf la réforme de l’orthographe !) qui n’ont pas su être mises en pratique soit par manque de réalisme, soit parce que ce n’était tout simplement pas possible pour des raisons concrètes, de budget principalement. Ce manque de volonté budgétaire mène, par exemple et en particulier, à des classes surpeuplées au sein desquelles aucune réforme, aucun progrès sérieux, aucun travail réellement constructif ne pourra être fait, qui plus est dans une société où les parents sont démissionnaires et ne sont plus en mesure de transmettre une notion aussi élémentaire que le respect à leurs enfants. Aucun professeur, aussi motivé soit-il, ne pourra transmettre quoi que ce soit à 32 enfants (!) dans une classe de maternelle, au sein de laquelle certains remettent déjà en cause l’autorité (enfants ou parents. Si,si ,dès la maternelle !), il pourra juste faire du gardiennage. Or, si les acquis fondamentaux de ce niveau – les fondations – ne sont pas bétonnées, comment espérer construire quoi que ce soit de solide dessus ? Les manquement commencent dès le début de la scolarisation. Par ailleurs, la diabolisation de la discipline (c’est presque devenu un gros mot actuellement), mène les professeurs à tolérer des comportements qui ne sont pas compatibles avec l’enseignement de quoi que ce soit. Je pense qu’il est facilement démontrable que Facebook, snapchat et Candy Crush en cours de math n’aident en rien à comprendre les nombres complexes ou les statistiques … Or, confisquer les smartphones est presque considéré comme un crime par les élèves et leurs parents et provoque des tollés. Par ailleurs, dans cette même approche « technologique », l’effet d’internet et, plus largement, de l’informatique mènent à un manque de réflexion personnelle gravissime : pourquoi se casser la tête à trouver par soi-même une solution à quoi que ce soit puisque la réponse est en ligne ? Etc, etc … Il y aurait de quoi développer ces sujets sur des pages et des pages … Ce que je constate en pratique, c’est qu’un fossé de plus en plus large se creuse entre les élèves qui sont bien soutenus au sein de leur famille, ceux que leurs parents ont « embêté » avec les devoirs et les leçons à apprendre, qui ont appris à apprendre surtout, et les autres. Je considérais auparavant que l’éducation était le rôle des parents et que l’enseignement était celui de l’école. En réalité, cela ne peut plus être aussi simple, parce que les professeurs ont de moins en moins la possibilité de faire leur travail correctement. Les parents ont aussi un rôle d’enseignement important – apprendre à apprendre – en plus de leur rôle d’éducateurs.. Or, nombreux ceux ceux qui se délestent déjà de ce dernier , compliquant encore davantage la tâche des professeurs … C’est justifié de critiquer l’enseignement, mais le problème est bien plus vaste … et encore plus complexe !
Comme tous les avis sur le sujet. J’en partage certains, et d’autres pas… En plus certains sont présentés de façon spécieuse. Je rejoins l’auteur dans sa critique: « il est mauvais de faire des erreurs »… bien sûr qu’il est bon de faire des erreurs… c’est comme cela que l’on apprend… En revanche « tu dois obéir à l’autorité », on peut se demander de quelle autorité il est question… on a tous besoin d’être un peu rebelles et l’enfant aussi à priori… l’autorité vestigiale d’un système autrefois plus qu’autoritaire pousse certains enfants à chercher leurs médailles de rebelles très loin… et je pense que le professeur tyrannique trônant du haut de son estrade, comme une figure hiératique, a à peu près disparu.
L’opposition « sciences fortes vs sciences humaines » et le point de vue de l’auteur, me paraissent relever plus d’un complexe assez ancien maintenant. Si les sciences fortes (dures) sont plus cotées, ce n’est pas parce que les sciences humaines (molles) sont méprisables, mais parce que (je pense qu’on peut le reconnaître) l’on peut plus facilement étudier les sciences humaines en étant « moyen » que les sciences fortes. Bien sûr que l’on peut être bon dans les deux, d’ailleurs la plupart des gens que j’ai pu connaitre qui ont terminé scientifiques excellaient aussi, en français, latin, philo, langues étrangères etc…
Bref, ce sont juste des idées qui me sont venues à la lecture de cet article.
Pour ma part, je pense que les plus petits doivent apprendre des compétences de base (lire écrire compter s’exprimer) dans un environnement spatio-temporel (grands mots pour parler d’histoire géo). Ils doivent être challengés, parce qu’ils aiment ça, dès lors qu’ils savent qu’on n’a pas besoin d’être bon partout, et qu’on peut prendre des gadins et se relever…
Quant aux compétences clés citées dans l’article… je me demande bien à quoi pourrait ressembler un prof, ou un cours, de « relations interpersonnelles »…
Et si les enfants s’ennuient à l’école, ça peut être pour deux raisons. La plus probable, en suivant une mode, l’école se voit obligée d’enseigner des matières « folkloriques », en utilisant un personnel pas vraiment formé pour ça et qui rame autant, sinon plus que ses apprenants. La seconde, incombe totalement à l’enseignant, dans le cas où celui-ci n’a pas la passion de son métier. Un prof de math pourra faire de sa matière (qu’il aime pourtant (j’espère) une matière ennuyeuse et aride pour ses étudiants alors qu’un autre donnera aux siens l’impression de faire de la poésie.
Pour terminer. Je pense qu’à trop penser à l’enfant/l’adolescent qu’est l’apprenant on abîme l’adulte qu’il deviendra.
Il n’est jamais trop tard pour redresser la barre.
C’est bien beau de remettre en cause l’éducation de la famille, et le manque de discipline et de respect (ce qui n’est pas faux), encore faut-il en reconnaitre les causes de cela aussi, non ?
Je ne pense pas que les symptômes décrits soient exclusifs aux enfants mais bien une conséquence de la manière de fonctionner de la société actuelle (surtout en terme d’économie, et de politique – intimement liées)
Effectivement, on ne peut blâmer les enseignants pour les lacunes quand il y a surpopulation (ceci est à corréler avec le temps imparti à l’enseignement quand même) et on ne peut pas non plus blâmer les parents parce qu’ils sont pris dans la spirale du travail, et du monde compétitif, de la précarité angoissante et non motivée
Ce monde là par qui a-t-il été fait ?
Par le système éducatif qui existe aujourdh’ui (et depuis quelques générations): celui qui pousse au formatage de la pensée, à la discipline en dépit de l’incohérence évidente des autorités (auto-déclarées), et à la compétition structurelle qui finit par faire oublier le respect de l’autre, que ce soit dans sa position d’autorité (dotée d’expérience et se savoir), ou dans ses faiblesses d’ignorant qui essaie d’apprendre …
Les budgets serrés de l’éducation, qui les décident ?
Ce sont bien ceux qui décident aussi de donner un budget à l’armée, un budget à la sauvegarde des banques, un budget à la mise en place de lieux de divertissement (comme s’il en manquait) .. un budget pour subventionner les entreprises (qui font du profit croissant de toute façon), un budget de publicité exorbitant .. un budget énorme pour des salaires « hors de prix » des élus … etc.
Donc oui » C’est justifié de critiquer l’enseignement, mais le problème est bien plus vaste … et encore plus complexe ! » … ET ça ne s’arrête pas à la famille et au manque de cadre, mais c’est au contraire le cadre social général, et l’oligarchie économique structurelle qui le rend ainsi, et les effets de rejets commencent à se sentir dans les nouvelles générations – depuis certains adultes qui ont subit les défauts du système, jusqu’au élèves de maternelle qui le rejettent par intuition/instinct ou bien juste parce qu’ils reproduisent naturellement le rejet de leurs parents (qui essaient de le cacher mais n’y arrivent pas vu qu’ils sont occupés à contenir leur déprime devenue partie prenante de leur personne, déprime causée surtout par cette même autorité qui ne fait rien de ce qu’elle promet, et qui montre son incompétence de plus en plus, et son illégitimité à prétendre à l’autorité et son incapacité à l’incarner avec bienveillance)
Surtout qu’à une époque, la discipline et la « parole divine » de l’autorité, on pouvait la suivre sans problème (puisqu’il n’y avait pas de contradiction avec le monde autour, limité par les moyens de communication existants) alors que dans le monde globalisé d’aujourd’hui (internet, media, transports rapides etc) où l’on peut voir ce qui se passe de l’autre coté de la planète, l’autorité ne peut plus compter sur la vision unilatérale, et la confiance aveugle, donc c’est tout à fait normal qu’elle soit remise en cause continuellement, et c’est même très sain, encore faut-il qu’elle l’accepte et qu’elle adapte son attitude, en changeant son paradigme de leadership !
Il est évident que les problèmes sont beaucoup plus larges et plus complexes, mais peut être qu’il faut commencer quelque part, et que ce quelque part, dire que c’est l’endroit où l’on forme les nouvelles générations, c’est peut être le plus pertinent pour débuter le chemin de la réforme sociale globalisée !
Demandez donc à un ado pourquoi il apprend…Il vous dira : pour avoir une bonne note, pour avoir un diplôme et un métier….mais à aucun moment il ne dira : pour moi, pour me construire un rapport au monde intelligent et créatif….J’ai dû cette année aider des volontaires dans le cadre de « l’aide aux devoirs », leur expliquer comment se poser des questions et chercher les réponses, comment donner du sens aux données et surtout un sens personnel… comment trangresser le savoir officiel pour se l’approprier et en faire sa propre oeuvre afin de l’adapter à ses besoins…Tout cela n’est pas enseigné car les enseignants se basent inconsiemment sur leur propre expérience d’élève et sur leur pseudo formation pour donner des cours…Sans parler de toute l’institution dont tout le fonctionnement vise à une mise en conformité….du futur employé et non pas du futur citoyen….Jusqu’au choix des chaises, tables rectangulaires séparées, enfermement des élèves dans des salles rectangulaires surpeuplées, isolées des autres élèves, l’empêchement de circuler sauf avec une sonnerie ( pavlof n’est pas loin non ?!)….A quand d’immenses espaces de création et d’expérimentation du savoir où circuleraient des profs répondant aux demandes des apprenants ? Sans horaire, sans note mais une validation des acquis dont la liste serait construite par l’apprenant lui-même….Par idéalisme, après avoir exercé de nombreux métiers, je reprend les études et tenterait le concours de prof l’année prochaine afin d’y oeuvrer avec mon sens…Voilà ma légende personnelle car comme l’a suggéré Einstein : on peut améliorer une situation problématique qu’en utilisant d’autres méthodes que celles qui ont causé le dit problème…Un zèbre.
Thank You very much for this highly researched article. My son at 15 years is completely traumatised by his college administration. Hé is HPI and very very introvertie. Hé économisés his words and this doesn’t go down Well with the system. They have purnished him years After years in classe modern just because hé has problème in German. Hé is very very bright in maths and science, but the school thinks that hé ignores German and should be held back to purnish him. I see him slowly falling into dépression . It m pains me because as a marginaliséd Mum, with African Origins, my voice is not valid and therefore can’t even help my son Collins
Je n’ai jamais compris comment les humanités gréco-latines de qualité, jadis offertes à tous, ont été remplacées par l’égalité de la malchance coûteuse pour tous. Remettez-les en route, mais pour cela, il faudra aller chercher des bons professeurs au Sénégal…
Pr Stéphane Feye, fondateur, il y a 20 ans, d’une école totalement indépendante, en Belgique.
En France, même combat… l’école devrait être un lieu de découverte de soi, d’enrichissement, d’ouverture au monde, à l’autre et surtout à soi. Une supérieure hiérarchique a dit à des collègues concernant l’estime de soi que ça ne se travaillait pas à l’école (!!!) mais chez le psy en libéral!
Les enfants n’ont pas le temps d’expérimenter, de se sentir fort, compétent. Tout va trop vite, et beaucoup de compétences arrivent trop tôt. Et le gouvernement nous détourne de ces réflexions avec la réforme des rythmes scolaires. Tout a tourné autour de ça…
Mais et le rythme d’apprentissage dans tout ça?? Et les programmes scolaires (de 2008, sous Sarko) que l’on doit appliqué à la lettre sous peine de sanctions? Ça coûterait bien moins chers de les reprendre, de les adapter. Et la formation des enseignant massacré sous l’ancien gouvernement? Ils en ont remis une en place depuis quelques mois… à voir ce qu’elle vaut.
Oui, il y en aurait de belles choses à faire pour que l’école soit un lieu d’enrichissement et d’épanouissement, mais je me demande si c’est ce qu’ils souhaitent vraiment, au dessus de nous.
Surtout qu’il y a des personnes, des chercheurs, des formateurs fantastiques dans nos pays, qui peuvent et souhaitent nous apporter des solutions, des idées.
Mais tout tourne autour de l’argent… les enfants n’ont donc pas assez de valeurs??
je suis complétement d’accord avec ce qui est écrit j’ai 20 ans l’école ma complétement détruite . J’ai subi la maltraitance de la pare de certain professeur en maternel et en primaire .aujourd’hui je me rend compte a quel point il avait tort sur toute la ligne ; tous ce qui est écrit est vrai il n’y a pas de place pour la différence a l’école on mais les gens dans des case les prof adore avoir leur tete de turc . rabaissé les plus faible il ne sons pas ouvert au dialogue in ne fond que mentir . quand un enfant se fait malmener par ses camarade ou frapper il en on rien a foutre au contraire il encourage se genre de comportement car eu aussi le pratique il suffit de regarder le nombre d’enfant qui se donne la mort parce q’il ne supporte plus d’aller a l’école ou parce qu’il pense ne rien valoir parce que le prof n’a fait que lui répéter q’il était nul et q’il ne réussira pas parce qu’il est le dernier de la classe et si ses camarade l’insulte et ne l’accepte pas c’est parce q’il est différent des autre
on est toujours en train de défendre les prof alore que beaucoup d’entre eu pas tous mais un certain nombre son cruel avec les enfant . beaucoup se venge des enfant parce q’il son frustrer dans leur vie priver . se n’est pas normal se q’il se passe dans les école on confit no enfant a des personne qui son sensé en prendre soin et pas les détruire .beaucoup d’entre eu fond preuve de sadisme et on ose dire q’il ne son pas assez payer .pour ce que la plupart fond il mériterait q’on leur balance de l’acide sur leur visage . je suis désolé je peux paraitre dur dans mais propos mais il on détruit beaucoup de vie .(désolé pour les faute d’orthogaphe)
Merci pour ton message.
Merci à tous pour cet enrichissement par vos commentaires et remarques.
Je suis à la recherche de :que penser sur le système scolaire actuel et les différence avec le système d’aujourd’hui et celui d’avant
Le système scolaire d’aujourd’hui est celui d’avant. Et par conséquent, il n’est plus adapté aux enfants actuels.
Alors là, chapeau bas. Ca décrit exactement les ingérences de la société actuelle, qui dénature chaque individu dès son enfance avec un système éducatif erroné, intimement lié avec tout le système capitaliste mondial actuel, et qui dure depuis des décennies déjà maintenant. Car c’est le système global de notre société qui est à revoir, le système éducatif crée des consommateurs, petit parfait ouvrier prêt à servir le système qui les enferment. Et c’est ce système qui s’occupe d’organiser le système éducatif, qui est la base pour former chaque être humain, or la grande majorité du temps, ce système éducatif le déforme comme tu l’as dit : Enseigne des généralités inutiles et empêche l’épanouissement personnel en occultant les véritables compétences que chaque être doit acquérir pour vivre sereinement et pleinement sa vie. Et tu as raison je pense, si on commençait déjà par éduqué correctement les nouvelles générations, car l’éducation est la base, le système économique absurde et oppressant dans lequel on vit, pourrait se réformer globalement par la suite. Cependant, comme éduquer de manière responsable et bienveillante nos futurs générations, si on sait que le système éducatif global est à revoir, et qu’il est gérer de de façon malveillante par le système global économique actuel ? J’ai entendu parler que quelques écoles en Suisse on été crée dans cette optique là, les écoles de Rudolf Steiner. Mais peu accessible aux petits revenus apparemment .. Il doit en exister d’autres je pense, dans la même pensée, un peu partout, des petites communautés par exemple qui prennent le temps de ré-inventer un model global de société par petits villages. Mais comment faire de façon général ? La plupart des parents n’ont pas conscience de tout ça, n’ont pas encore ouvert totalement les yeux et compris les enjeux et les schémas de se système. Comment leur apporter cette vision à tous, globalement, et comment leur apprendre à enseigner à leurs enfants les réels « matières » à apprendre et comprendre pour vivre tout simplement ? Sachant que la plupart en général, n’ont pas le temps adéquat pour tout ça, pris par leur travail, et pas non plus forcément assez d’intelligence acquise pour le faire. Il faudrait sensibiliser de plus en plus la population sur ces questions, et trouver des alternatives concrètes. Cependant, je vois pas comment on pourrait essayer de réformer de façon assez radical et assez rapidement le système éducatif, ou comment créer des écoles bien mieux adaptés à l’épanouissement de chacun. A moins de créer des écoles en ligne ? Cours par correspondance et l’élève apprends de chez lui ? Tout en allant à l’école ordinaire pour la sociabilité avec les autres enfants ? Vu que les cours réellement important à l’éducation (=En ligne?) ne sont pas du bachotage (=Ecole ordinaire) mais plutôt une façon de vivre pleinement, ça ne prendrait pas de temps en plus aux élèves de faire des devoirs inutiles, mais de s’amuser pleinement avec des activités ludiques. Enfin voilà, beaucoup de questions en suspend, et tellement de choses à améliorés, au moins, on a de quoi faire pour rendre ce monde plus beau, il faut se dire ça. ^^ Personnellement, j’ai 23 ans, et je te remercie pour cet article qui m’a permis de mettre en mot de façon détaillée et compréhensible, tout ce que je pensais du système sociétale actuel (éducatif comme économique) et ce que ça engendre sur l’Homme en général, au jour d’aujourd’hui.
Il faut garder espoir, le monde a déjà commencé à se réveillé. Il y a de plus en plus de prise de conscience. Internet est un merveilleux outil pour l’éveil des consciences. L’évolution est en marche. Ahah 🙂
Merci pour ton partage. Très intéressant ce que tu exposes. Pour le moment faire une reforme dans tout le système éducatif est impossible, tout simplement. Le changement doit venir donc de nous, arrêter de considérer que le développement personnel est un domaine des illuminés. Ehhh oui oui, je connais des parents qui pensent de cette manière. 😉 Tant que le regard des gens ne changera pas, le changement dans le système éducatif ne sera pas possible. Par contre, je connais les écoles qui osent timidement y instaurer la relaxation et les cours qui préparent les jeunes à apprendre différemment. Cependant, elles sont très peu nombreuses.
J’écris justement un article sur des compétences et cours qui devraient faire partie du programme scolaire afin de nous préparer à la vie et pas larguer les jeunes sur le marché de travail. Voili voilou…
Je suis complètement d’accord sur ces propos.chaque enfant a son propre domaine là ou il pourrait montrer le meilleur de lui-même.mais il y a encore beaucoup de pays comme le Bénin par exemple ou l’étude scolaire reste le même pour tout enfants peut importe ces compétences dans d’autre domaine.
Absolument d’accord, ma fille qui vient de commencer la 1ère année primaire il y a 2 semaines, ne veut déjà plus aller a l’école. L’enseignante m’A dit devant ma fille qu’elle était dans la lune , qu’elle manque de tonus, elle l’a déjà considéré comme une enfant à problèmes! Elle dit on va travailler ça…mais moi je ne me dis pas que ma fille a des problèmes…je me dis que c’est la façon que la classe fonctionne qui n’est pas adapté au développement de mon enfant…et ç¸a les profs ne sont pas habitués à ça….ils osnt habituées a des parents qui écoutent tout ce qu’ils disent les yeux fermés comme si les profs étaient la vérité absolue! ça me chagrine de penser a tous les enfants qui doivent être maheureux en classe ,qui sont obligés d’être un soldat …être eux mêmes est considéré comme ayant un trouble de comportement! un déficit d’attention….ou autre trouble expliquant pourquoi l’enfant n’aime pas l’école…moi je dis que c’Est tout le système scolaire leproblème….si un enfant n’apprend pas a l’école….peut être devrions nous nous pencher sur une façon dont l’enfant pourra apprendre …et non obliger l’enfant a suivre un moule dans lequel il ne se reconnait pas et perd sa personnalité…perd qui il est lui ! Il n’Est plus qu’un produit d’un système défaillant….après nous nous demandaons pourquoi nou avons tant d’adultes en dépression avec des difficultés de fonctionnement …c’est plus facile de fermer les yeux et dire a son enfant ; va à l’école …maman doit aller travailler ..et écoute ton professeur!!!
C’est déplorable!
L’école est une erreur qui disparaîtra avec le temps, de la même façon que se sont vidées les églises. Pédagogie rime avec théologie… Les enfants n’ont pas besoin d’un maître qui, avant même qu’il n’ouvre sa bouche leur signifie qu’ils ne savent pas. Eduquer et enseigner sont des illusions qui n’entravent que l’envie d’apprendre inscrite au fond de chacun. Quand sortirons-nous de ces rapports de dominants-dominés qui aboutissent à des votes stupides et à un mal-être patent de près de la moitié des adultes du monde occidental ?
Moi je pense que l’enfant d’aujourd’hui est appelé demain à assurer le progrès de l’humanité et se de la manière dont il recevra son instruction et son éducation que dépendra son role dans la société afin de pouvoir édifier une société devellopée à l’intérieur d’un pays prospére
qui est l’auteur de ce texte? qu’elle est sa qualification? Je demande car je fais travaille de recherche et cette article correspond à ce que je recherche mais l’école … demande que cela soit un professionnelle de ce domaine qui émet un avis critique. 😉 Merci d’avance
Bonjour,
C’est moi 😉 : http://www.potentiel-infini.be/qui-suis-je/
Tout est expliqué là. Et si je ne suis pas assez ‘professionnelle’, tant pis pour l’école! 🙂
woiw je viens de lire 🙂 Merci beaucoup d’avoir répondu si vite. Et certes vous êtes largement Qualifié à ce que j’en lis 🙂 débattre sur des thèmes avec vous serais très intéressant :). Je vous souhaite une bonne soirée. 🙂
Bonjours, je suis un jeune étudiant de 17 ans, et vivant pas mal des problèmes cités je suis très heureux de voir que certaines personnes prennent la peine de s’intéresser à ce sujet. Je n’ai pas encore un esprit très critique mais je sais qu’il l’est assez pour dire que cet article est très bien, très justes et qu’il fait bien le tour du problème.
Encore merci.
Merci Marc. A 17 ans tu as encore la possibilité de tout changer: ta façon de penser, ta façon de voir les choses, ton approche. Ce qui change la donne est qu’on écoute mais avec discernement, et surtout vérifier par soi-même.
Courage à toi!
Pour ma part , votre critique du système actuelle ,même si elle est pertinente , reste tres corrosive à mon avis ! L’ecole basee sur un système dit traditionnelle est mis en cause par les adeptes de l’école nouvelle .Ceux la qui s’attaquent à toutes les raideurs du système actuelle pour proposer des méthodes plus soucieuses de l intérêt de l’enfant. Le droit à l’erreur et a la différence,le voeux d’une école plus inclusive ,et des méthodes différenciées, l’abolition de toute hiérarchie dans l ordre scolaire appellent l avènement d’une école postmoderne qui serait plus adaptée aux exigences du monde actuelle. Pourtant l’école dans sa forme actuelle ne doit pas suivre le désordre sociétale car à mon avis l’école doit continuer à nourrir l idéal , comme elle l’a toujours fait de pourvoir la société avec des individus formés selon les attentes ,les exigences du développement .le système capitaliste est toujours d actualité même si avec vous je conviens que l’humanisme ,et la formation de l’humain devrait avoir plus droit de citer . ……On ne pourra pas changer et déconstruire l école dans sa conception actuelle car elle a une historicité et répond à un ordre des choses selon l évolution des pensées humaines .l’autorité ,la hiérarchie des savoirs, l’utilité des savoirs s appuie tous sur des théories rationelle et je vous préviens dès dangers de bâtir une école sur l affectivité,la liberté ,la relativité,et la subjectivité de chacun.
Bonjour Fofana, merci pour votre avis. Avez-vous lu l’article dans son entièreté, jusqu’à la fin? Avez-vous lu les autres articles qui suivent? Je ne crois pas…. Je vous invite à la lecture et après à la discussion. 😉
Belle journée à vous !
Bonjour,et merci pour votre article. Mère d’un garcon de 12 ans, je cherchais comment m’exprimer sur les failles de l’école, votre article m’est d’une aide précieuse. Nous vivons en France et l’enseignement aurai bien besoin d’être mis à jour…dommage que nos dirigeants ne suivent pas l’exemple finnois…enfin, ça viendra peut-être, l’espoir fait vivre !!!
Je lis ce rapport et les commentaires qui suivent.Tout est rédigé dans un français sans rigueur,relâché,manquant de précision et de clarté.Or justement,on ne peut apprendre sans rigueur.En revanche ,la passion d’apprendre permet d’accepter ce carcan salutaire.Tout comme les grands sportifs se surpassent pour parvenir à la gloire.Ce ne sont pas les enseignants qui doivent changer de méthode.Ce sont les parents qui doivent accompagner leurs enfants sur le chemin passionnant et passionné du savoir,en leur inculquant les bienfaits de l’effort et de la discipline.Alors ces chers ados cesseront de s’ennuyer.Traduire des vers de Virgile,résoudre un problème mathématique ,parvenir à lire un livre en anglais ,sont des victoires méritées et bienheureuses.Cela dit ,les enseignants qui eux-mêmes posent sur un enfant,un regard sans foi ni espérance ,doivent changer de métier.Tout enfant est promis à de belles victoires.Il faut y croire ,en ne rejetant pas ces belles humanités qui ont fait la gloire de notre école.
En ce qui concerne la Finlande ,les articles sont hélas mensonger.Ils ont leurs écoles d’élite comme partout ,et leurs écoles de laissés pour compte;Et s’il est vrai que le système est plus souple qu’en France ,c’est tout simplement que le pays est riche ,peu peuplé ,ce qui permet beaucoup de professeurs pour peu d’élèves.Je suis d’une génération où nous étions quarante par classe.On aurait entendu une mouche voler.On travaillait trois heures tous les soirs en rentrant à la maison.On n’allait pas aux sports d’hiver.Les loisirs :sports collectifs et pour les plus riches,un instrument musical et des séjours linguistiques à l’étranger.Et les livres qu’on dévorait bien-sûr.Nous étions heureux et acceptions avec philosophie les cours ennuyeux.C’était l’apprentissage de la vie,tout simplement.
@ Doublet
Bonjour, merci pour votre commentaire. Vous savez, je ne suis pas militaire, que je dois écrire avec rigueur 😉 . Et puis, ce n’est pas un rapport – je partage ici mon expérience et mes connaissances… Merci d’avoir partagé les vôtres. 🙂 C’est ça qui nous enrichit….
Doublet:
« Je lis ce rapport et les commentaires qui suivent.Tout est rédigé dans un français sans rigueur,relâché,manquant de précision et de clarté »
Je ne veux pas faire de cet espace commentaire une place d’exécution publique, mais commencer un commentaire par une phrase aussi violente sans appliquer les règles élémentaires d’espaces dans la ponctuation est un peu osé.
Pour le reste, merci de partager ces expériences.
Bonsoir. J’ai trouvé que votre texte ressemblait à s’y méprendre à une (mauvaise) publicité pour des coach scolaires « professionnels » … Mais je dois me tromper : vous n’auriez aucun intérêt à faire ça, n’est-ce pas ??
Bonjour, Ressembler à méprendre…??? Je ne compreds pas ce que vous souhaitez exprimer…Avez-vous lu le texte en entier ou d’autres articles sur mon blog?
Une belle journée à vous.
Ouaw, génial votre article. J’y ai reconnu toute les frustrations de mon parcours scolaire. Scolarité que je n’aimais pas car n’y trouvais aucun plaisir. Une part de moi l’a vite compris et de nature, dès que l’école était fini, je me ‘cultivais’ différemment, je créais, j’experimentais. Je dois en partie ce salut à internet (j’ai 30 ans) et à ma famille qui m’a tjrs laissé libre de mes choix.
En revanche, l’autre part de moi subissait ces principes car, respectueusement, cela représentait une valeur évidente à suivre.
Si cette école rêvée que vous décrivez existe, elle existera qu’en école privée et libérée des diktats de l’éducation nationale.
Seulement, 2-3% des parents auront le ‘courage’ d’y envoyer leurs enfants.
Le restent des gens se complaisent dans ce système archaïque
Très bon article, cependant lorsque je critique moi-même le système scolaire j’englobe également les enseignants car les précautions de langage ça va deux minutes. En cas de conflit parents-enseignants c’est toujours l’enfant qui paie les pots cassés. Quand l’école lui rabâche qu’il a des droits mais surtout celui de se taire il n’ y a rien de plus facile que de culpabiliser les parents pour masquer les responsabilités ou défaillances de tous les acteurs de la société.
Effectivement, les enseignants n’ont pas toujours envie de se responsabiliser…il est tellement plus facile de dire que »c’est la faute de…l’enfant » que faire un petit travail sur soi et se remettre en question…
Bonjour, je suis en seconde et a vrai dire je n’ai jamais vraiment aimé l’école pas les cours etc mais le système je m’ennuyais en arrivant au collège c’était bien pareil et une fois au lycée ou j’en mattendait a du changements mes attentes non pas êter combler. Je ne veux pas arrêter l’école mais j’aimerais trouver un endroit où j’aurais LA possibilité d’étudier mai d’une maniée différente et plus adapté a moi. Je n’ai pas envie de faire trois en juste pour rater mon bac. jaime beaucoup la littérature, j’aime voyager changer tout les jours etres libres découvrir ses nouvelles chose sans avoir besoin de les apprendre ( c’est plus marrant de découvrir une chose plusieurs fois dans ca vie ) voilà j’ai encore plein de chose à dire mais si vous auriez d’un endroit où j’en pourraiy m’en sentir plus à ma place merci de m’en renvoyer un message
Bonjour!
1 . Effectivement, l’école (primaire) m’a appris :
-la peur de l’échec grâce à ce système de notation qui pourrait et est quelque fois remplacé, par des couleurs correspondant aux compétences ;
-et…la phobie des maths… A cause de cette phobie, j’ai appris à lire l’heure il y a… au moins deux ans. J’ai 20 ans. Car ma phobie faisait que j’essayais à tout pris d’éviter les chiffres. Je vous rassure, ce n’est pas une « vraie » phobie.
2 . Complètement. Et c’est pire en grandissant…
3 . Je n’ai jamais vu de compétitions entre les élèves. Par contre si je ne levais jamais la main ; c’est effectivement parce que j’avais peur de me tromper (peur de l’échec) et peur du jugement des élèves (harcèlement scolaire).
Je ne me souviens pas du tout des gommettes mais s’il y avait ça dans mon école, ça craint !! Il ne faut donc pas s’étonner que les gens mettent des étiquettes aux autres !
4 . J ‘ai le trouble de l’attention : tda et je n’ai jamais été diagnostiquée. Je sais que je le suis en faisant quelques recherches. Même si ce n’est pas officiel. En tout cas, ça m’a posé pas mal de problèmes et la vie m’a appris que le système scolaire n’était pas adapté pour les personnes comme moi… J’étais toujours à deux doigts de redoubler, chaque années, depuis la primaire !
Je sais aussi que les mauvaises relations avec les autres : harcèlement scolaire, ou seule dans mon coin, n’aide pas à motiver ! Or comme les profs ne sont presque jamais là pour changer ça…
5 . Je n’ai pas vécu ça mais j’imagine que d’autres oui…
-Je me souviens pas contre qu’au collège, une de mes profs à dit : « Le chant est comme un don, on l’a ou on ne l’a pas. »
Ça m’avait donné un coup au moral… Je voulais être chanteuse ! Je me disais que c’était une prof et puisqu’elle parlait de ça, alors elle connaissait son sujet et elle savait de quoi elle parlait… Donc, qu’elle avait raison.
J’ai pris des cours de chant et j’ai découvert qu’elle avait complètement faux. J’ai aussi appris qu’il y a beaucoup de gens ignares : des personnes qui parlent mais qui ne connaissent pas leurs sujets, qui parlent pour ne rien dire en fait…
-J’ai aussi eu des profs qui se sentaient supérieur à toi alors je faisais des remarques à mes amies, sans aucunes discrétions exactement comme ils faisaient en fait. Heureusement, je n’ai jamais été sanctionnée. J’aurais pu, une fois quand je parlais à un prof et que tout les gens de la classe se foutaient de moi et que j’étais entrain de m’énerver…
6 . Oui… exactement comme ce que m’avait dit cette prof de collège… « Le chant est comme un don, on l’a ou on ne l’a pas. »
C’est exaspérant. Et il n’y a pas que des profs qui disent et pensent ça.
7 . Néanmoins, il y a toujours ce délire là : la seule intelligence est l’intelligence scientifique. Le reste, ce n’est rien…
Ce qui est complètement faux puisqu’il existe différentes formes d’intelligence…
8 . C’est un peu guignol cette façon de faire…
C’est comme la médecine française qui sépare tout alors que la médecine chinoise prend le corps dans son ensemble car les chinois ont compris que tout était relié… Coïncidence ?
9 . Complètement !
« Tout le monde est un génie. Mais si on juge un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide. » – Albert Einstein.
10 . Sachant que l’école est basée sur la mémoire, pas les compétences… C’est la raison pour laquelle le système scolaire ne m’est pas du tout adapté…
Ça me rappelle :
« Si les élèves trichent c’est parce que le système scolaire met plus en valeur le fait de réussir que le fait d’apprendre des choses. »- Neil Tyson.
11 . Au lycée, c’est différent avec les langues : il y a trois groupes en fonction du niveau. J’imagine qu’il doit y avoir d’autres exceptions.
12 . C’est exactement ça… Avec la moitié des choses que l’on oublie… Cela dépend de nos parcours.
13 . Du coup, ça nous fait plus de travail à la maison !
: Faire des recherches pour mieux comprendre, réécrire les cours et apprendre…
14 . Oui. Et cesser de mettre des notes, passer aux pastilles de couleurs pour évaluer les compétences.
Tu as oublié un point même si, tu as dit au début de l’article que tu ne critiquerais pas les professeurs. Tant pis, je ne vais pas me gêner :
15. Le manque d’écoute.
Le fait que beaucoup de profs sont dans leurs monde merveilleux tels des enfants (et oui certains adultes ne grandissent pas) et pensent que tout les élèves vont bien.
Car tu as peu de chance de tomber sur un prof :
-Qui fera quelque chose contre le harcèlement scolaire
-Qui aidera les enfants victimes de violences à l’école ou à la maison
-Qui aidera les victimes d’incestes
-Ou encore de pédophilie ou hébéphilie de la part d’un/e collègue ou d’un/e surveillante
-Qui fera cesser les violences sexuelles « entre » élèves.
Car pour ces choses graves, beaucoup de profs font comme s’il ne se passait rien ou que l’enfant/ ado était dans son état normal. Comme il y a encore peu de prise de conscience, beaucoup de déni, de nombreux profs n’aident pas les victimes. Or il y a toujours des signes, il suffit de les voir et de VOULOIR les voir. Pour cela, il suffit de faire des recherches sur les sites spécialisés, pour savoir aussi comment procéder (hein ! Nous ne sommes plus au moyen-âge, internet existe ! Alors pas d’excuses !)
Car combien de fois, apprenons-nous par les médias, en grande partie que des profs « savaient » ?
Et puis il y a aussi le consentement : les élèves qui font de l’attouchement aux autres ou les forcent à se déshabiller, sous le nez des profs ! Les profs ne sont pas toujours là mais quand ils le sont, souvent ils ne font rien car trouvent ça normal. Heureusement on commence enfin à parler du « consentement » qui s’apprend dès la primaire.
Bien sur, c’est un phénomène de société car il n’y a pas que les profs, ce sont les gens en général mais le fait d’agir en étant professeur peut peut-être apprendre aux enfants/élèves qu’il faut se bouger le cul pour aider les autres quand nous voyons, savons qu’il y a un problème. Encore faut-il vouloir voir ce problème.
(J’ai lu des témoignages de personnes qui disaient savoir sans savoir, c’est-à-dire que la personne savait mais ne voulait le savoir.)
Cela me fait penser à un survivant d’inceste qui racontait qu’à l’école primaire, il disait à sa prof « Aidez mon frère. » Sans en dire de trop, sans parler de lui-même car il avait honte, surement. Quand un élève te dit ça, il y de quoi se poser des questions !
Je pense que pour être prof, il faut avoir un minimum de connaissance en psychologie infantile ou d’ado et pour cela, il suffit d’aller lire sur internet comment détecter, comment agir ect… Car si à la maison, rien n’est fait ou tout est fait pour détruire l’enfant, qui doit se bouger le cul pour venir en aide à l’enfant ? L’école est aussi là pour ça.
D’ailleurs, je viens de me souvenir d’un directeur d’école qui avait dit à une élève qui venait d’être violée par un élève : « Tu es une allumeuse. » Belle mentalité ! Dommage qu’il n’ait pas été viré, celui là.
D’ailleurs, tout ça fait aussi partie de l’éducation. Il ne faut pas apprendre aux élèves que les agresseurs s’en sortent toujours…
On apprend aux élèves qu’ils n’ont pas d’excuses pour ne pas avoir fait leurs devoirs et bien, c’est la même pour les adultes ! Nous avons nous aussi des devoirs.
C’est bien, ce que tu dis à la fin 😉
Bonne continuation !
Dry, peut-être que tu devrais faire une formation à distance 🙂
Merci tout plein pour ton résumé Mikkaddo. Bravo pour ton ouverture d’esprit, pour ta lucidité et ta sagesse! Et tu n’as que 20 ans!
J’aime beaucoup cet article! Je suis d’accord avec tout ça. Je suis étudiante au secondaire et je pense que plusieurs choses devraient changer.
Bonjour,
Merci pour cet article.
Prof et parent, je suis dans un malaise qui persiste.
Je suis évidement d’accord avec votre point de vue.
Et la réponse ne pouvant venir de ceux qui créent le malaise, elle viendra de chacun de nous. L’école est représentative de notre culture et héritée de notre histoire.
Individuellement certains profs essaient de faire tampon. Certains démissionnent.
Notre société souhaite-t-elle se remettre en question? Reprendre son pouvoir de décision, assumer un changement de fond?
Car changer l’école pour qu’elle soit plus bienveillante,plus à l’écoute des besoins individuels, d’épanouissement… c’est prendre en pleine face le fait qu’actuellement on se restreint soi-même dans des croyances limitantes, dans des valeurs d’oubli de soi au profit de son travail, dans un déni de ses droits fondamentaux à exiger le meilleur, quand en tant que parent on s’inflige un rythme effréné du toujours plus… Ce que l’on exige de l’école, est-ce qu’on se l’accorde à soi?
Changeons cela et l’école changera.
😉
Merci à vous!
Merci à toi!
Réconfortant!
Voilà ce que votre article suscite en moi, un sentiment de réconfort, ça me rassure.
Mais il faut absolument que je vous explique ce qui m’a conduite à vous lire… car c’est carrément une réalisation en soi, c’est beau!
J’ai 3 enfants, et mon fils aîné de 9 ans est actuellement en CM2.
C’est une classe assez stressante pour moi car elle est comme une dernière chance pour acquérir « les fondamentaux » avant l’entrée au collège, où mon petit sera encore plus face à lui-même et il va falloir qu’il se dépatouille tout seul!
Tout petit il avait une personnalité très « excité en tout genre » curieux, de tout, « illuminé » et l’école l’a éteint. Il n’y a plus cette étincelle, cette joie de vivre qu’il avait quand il était plus petit et je culpabilise car je me dis que j’aurai dû le changer d’école depuis le début.
Au lieu de ça, j’ai continué à espérer que d’une classe à l’autre ça va s’améliorer, mais c’était toujours pareil.
Je réalise que j’ai perdu du temps. J’avais vécu une bonne scolarité dans ces écoles donc je l’ai inscrit exactement là où j’ai étudié, mais force est de constater que ce n’est plus comme avant.
Nous sommes de la Nouvelle-Calédonie, un petit archipel français perdu dans le Pacifique.
Cette insularité ne nous différencie pourtant point de ce que vous décrivez. Nous constatons par le partage d’expériences avec mes collègues de cet échec qui ressemble étrangement à une dégradation de l’enseignement inculqué à nos enfants, formatage dégueulasse qui nous laisse perplexe.
J’appréhender la fin (c’est quoi on les retire de l’école?) mais finalement c’est ce que j’ai finalement décidé de faire hier soir en discutant avec mon fils. J’adore!
Il faut effectivement un moment donné, relever la tête, voir plus loin que la merde qu’on a à ses pieds et merci de cet article, il est magnifique, j’ai une collègue qui plaisante en disant qu’elle l’afficherai bien devant toute les classes, car elle a été aussi « écrasée » par le système scolaire. Eh oui ce n’est qu’à un âge avancé qu’elle découvre la méditation, le bien-être…tout ce qu’on devrait tendre à faire par habitude, au quotidien afin d’être heureux tout simplement…
Merci infiniment « potentiel infini »…
Ce soir j’ai encore plein de choses à suggérer à mes enfants
Bonjour. Vous parlez dans votre article du système éducatif français En Algérie c’est la même chose mais pour certaines choses le constat est encore pire.
Ma fille vient d’avoir 9 ans et elle est en 3ème année primaire, ce qui correspond au CM1.
Elle est éveillée, intelligente, très cultivée pour une enfant de son âge mais elle a des notes catastrophiques en classe.
Sa maitresse me dit qu’elle ne s’intéresse pas à ce qui se dit en classe et qu’elle a l’impression qu’elle s’ennui, je n’ai pas osé répondre à la maitresse que les choses qu’elle apprend à la maison sont beaucoup plus intéressante que celles qui lui sont dispensées à l’école.
Je ne sais pas comment aider ma fille. On a un système éducatif qui ne voit que les notes, il s’en fout que l’enfant soit intelligent, imaginatif ou talentueux. il n’y’a que les notes, les notes puis les notes.
Je ne sais pas comment aider ma fille. Elle est tout le temps stressée. elle a tout le temps peur. Sa maitresse la menace de la faire redoubler si elle n’améliore pas ces notes.
J’ai peur que tout cela ait un impact sur sa vie futur.
Je me permet de vous adresser ce commentaire car je vien de tomber sur votre article et je trouve quelque similitude que mon fils de 7ans vie justement en se moment même, il a d excellente note mais sur chaqu une de ces feuille sont professeur lui marque en rouge DOMMAGE alors qu’ il revien avec des 18/20 au contrôle 58/60 et j en passe.
Ce qui fait qu’ à ce jour mon fils se sent décourager et commence à ne plus être concentrer en classe.
Simplement ceci entraîne des complic1tion du comportement et sont professeur l exclu non stop de sa classe : je site ( pour manque de concertation et l envoie chez le directeur .
Mais l ampleur ne s arrêt pas la , le manque de confiance en lui prend place sur sont comportement et devien le petit singe de la classe.
Il est maintenant occupée à devenir la bête noir du professeur ainsi que du directeur avec qui il s est produit la semaine passer un acte au quel j ai besoin d aide, je me suis présenter vendredi passer à l école pour aller chercher mon fils et à mon arriver au grillé de l école 2 petites fille sont venu me chercher en criant j ai courir à toutes vitesse au fond des couloir et effectivement le directeur avait mon enfant dans les main et le secouait comme un prunier dans les escalier .
Je me suis interposée et demandez des fameux compte à ce directeur et cette personne à eu l odasse de me répondre que mon fils avait casser sa crédibilité devant les autres élève et que je ferrai mieux de lui en coller une de temps en temps ce que j ai bien-sûr très mal pris .
Mais sa ne s arrêt pas la ce matin en déposant mes enfants à l école se même directeur ma demander se que je fouttai la ( se sont ces propre mots) j ai répondu comme chaque jour je vien déposé mes enfants à l école celui ci ma repondu que je n avait rien à faire la puisque je n acceptait qu’ il prennent mon fils en main car il est incontrôlable .
Monsieur le directeur à ensuite insinuer que je devait changer mon fils d école .je suis un peu surpacer part tout ceci et ne sais pas ou puis je intervenir , auriez vous des conseil afin que je puissent aider mon enfants
@Schoutens Patrick
Bonjour Patrick, merci pour votre partage. Moi, j’écrirais » Je suis fier de mon fils. BRAVO…! » juste à côté de « DOMMAGE » du prof. C’est tout simplement pour qu’il cesse d’écrire ce genre d’anneries. En plus, vous voyez bien qu’il a besoin d’attirer l’attention s’il commence à animer en classe. Quand Puisque le prof considérait que ses notes n’étaient pas suffisante selon SES critères, votre fils a cherché à attirer cette attention sur lui à travers ses actes.
Je vois bien que votre fils est très intelligent, ce que le directeur semble ne pas apprécier par les gestes et mots prétentieux. Vous pouvez toujours me contacter sur mon téléphone. Je ne peux décrire ici quelles sont les pistes à explorer pour vous. En aucun cas, le directeur ne peut vous interdire de vous présenter à l’école. Je pense qu’à ce stade, il serait difficile d’entamer le dialogue constructif avec eux.
@TALANTIKITE djahida
Bonjour Djahida, merci pour votre commentaire. Vous pouvez tjrs aller discuter avec la prof. Cependant, il est fort probable que ses habitudes sont ancrées depuis trop longtemps et le dialogue risque d’être stérile. Vous pouvez converser avec votre fille et la rassurer en lui disant que ce n’est pas grave si elle redouble, qu’elle va à l’école pour apprendre des choses et non pas pour devenir parfaite. Ce qui est important que votre fille comprenne que ce n’est pas pas pour sa maîtresse qu’elle étudie mais pour elle-même. Et votre fille est satisfaite de ses notes, c’est ce qui compte le plus. Courage!
D’avance désolé pour les fautes d’orthographe je ferme à moitié les yeux en ce moment….
Alors, avant d’être enseignant j’aurais sûrement été d’accord… Malheureusement ce qui est dit là est dans le monde de oui oui… Alors étant un jeune enseignant je m’efforce de leur apprendre avec des activités de groupe (en passant dans les rangs pour les corriger leur faire faire des synthèses des activités avec des vidéos courtes à regarder chez eux. L’avantage est que la mémoire est fortement stimulée par l’écriture depuis divers documents pour s’approprier cette connaissance. J’essaie de mettre la meilleure ambiance possible pour que travail aille avec bonne humeur. Malheureusement certains ne veulent rien faire ou perturbent totalement la classe au bout d’un moment vous êtes obligé d’intervenir (j’ai un groupe nickel qui se met au travail sans soucis mais l’autre groupe c’est presque impossible). Solution pour qu’ils se mettent au travail? Ben là notation malheureusement alors que je suis un partisan de moins noter et d’apprendre avec bonne humeur… Concrètement sans notation et juste bonne humeur seul les élèves motivés et qui veulent vraiment travailler vont faire quelque chose, les autres vont juste s’amuser et pas progresser. Petit détail je suis en lycée et dans mon fonctionnement je les prépare aux études supérieures et au monde du travail dans lequel j’ai été. Enfin on est obligé de noter les élèves c’est une directive…, Compétences clés ben je les met après sa dépend des choix des enseignants euh manière ennuyeuse certainement pas, dans ma classe ça bouge et échange des informations entre élèves sur les activités. les choses utiles ah oui rédaction de dossiers comme en milieu professionnel, présentation orale, responsable de groupe pour gérer les délais etc etc. Bon le même âge là pour changer ce fonctionnement faut totalement révolutionner l’organisation de l’enseignement… Surcharger les jeunes d’informations , alors pour avoir fais la même filière que les jeunes que j’ai au lycée maintenant plus tant que ça franchement (je n’étais pas le premier de la classe à mon époque je le dis de suite et j’étais loin d’avoir des facilités) mais maintenant je le dis franch car j’ai ressorti mes cours de l’époque et j’en ai discuté avec mes amis d’époque ils ont un niveau de fin de collège en étant maintenant en fin de lycée , il faut arrêter de se voiler la face, au plus on baisse les exigences au moins ils fourniront d’efforts en face, c’est comme dans le sport, pourquoi s’entraîner pour un 100m si il n’y a que 50m de demandé ? Donc ça pour le coup je ne suis absolument pas d’accord il faut remonter le niveau qui ne fait que baisser (je n’ai que la vingtaine pour éviter de dire que je suis un vieux prof…). Ensuite mesurés de la même manière ben ils ont des savoirs relatifs à un niveau à acquérir, personnellement je prends également en compte le savoir faire et le savoir être dans la notation avec des critères objectifs dont ils sont au courant avant, d’ailleurs certains sont à l’aise à l’écrit d’autres à l’oral donc je varie pour équilibrer mais j’aimerais bien savoir comment faire dans ce cas, je suis curieux… Après chacun a bien sûr ses compétences mais il n’existe pas de parcours uniquement arts plastiques par exemple (je pense de plus qu’il y a quand même un minimum de culture et de connaissances générales à avoir… Et qui sont utiles…). Alors classement des matières fortes, certainement pas avec moi…. Hiérarchie des matières bon au lycée en filières spécialisées c’est normal mais en général au collège, … Bof… Après les phrases à éviter etc, tout ce qui est dit au début c’est bon, c’est déjà en pratique de mon côté, c’est déjà ça !!! Encore une fois désolé pour les fautes d’orthographe, je suis avec mon téléphone portable et minuit passé je viens juste de terminer des corrections de copies pas du tout envie de relire… donc dodo!
Depuis que j’ai fini l’école secondaire, il m’est arrivé des situations où je me suis souvent demandée « Mais pourquoi on nous apprend pas ça à l’école? ».
Bonjour Marie, pourquoi on ne nous apprend pas certaines choses à l’école? C’est tout simplement pour que le jeune devenu adulte ne se retrouve pas dans la vie…afin qu’il soit maintenu prisonnier des schémas obsolètes. Moins nous sommes heureux, plus nous consommons, plus nous sommes malades, mal dans sa peau, etc….
Le but? Faire tourner la gigantesque machine économique su système.
Dans un réputé lycée de Béziers où furent scolarisés Jean Moulin & Edgard Faure un élève- voyou a envoyé son professeur aux urgences après avoir reçu une claque dudit professeur.Les parents de l’élève ont aussitôt porté plainte contre le professeur gravement blessé et ce dernier a été convoqué par son rectorat ! La routine : le professeur est traité comme un esclave (ou un sous-homme ?)par un délinquant et,qui plus est,il est inquiété par sa hiérarchie administrative.Ce double harcèlement que subit fréquemment le professeur en France est une honte pour nous tous.Ce renversement des valeurs et cette démolition méthodique et systématique de l’autorité comme du travail des professeurs sont à la racine du désastre du système éducatif français qui se trouve désormais relégué dans les profondeurs des classements internationaux (type PISA)des systèmes éducatifs.Il y a 8 ans,dans la même ville (Béziers)une professeur de maths/sciences s’immolait par le feu afin d’alerter collègues & pouvoirs publics sur l’institutionnalisation du harcèlement dans le système éducatif français:son alerte n’a pas été vraiment entendue.La DRH de l’Académie de Montpellier ne suggérait-elle pas à des professeurs dans ce même lycée Jean Moulin « pensez à l’euthanasie si les reconversions ne vous conviennent pas » ?La responsabilité des pouvoirs de l’Etat est évidemment écrasante dans cette situation tragique :pas de vague est plus que jamais le seul mot d’ordre qui vaille dans une institution en pleine décadence.Soutien total à ce professeur de lettres.
Bonjour !
J’ai découvert l’école d’aujourd’hui lorsque mon premier enfant y est entré. Je pensais que l’on était bien loin de l’école de mon enfance, dans les années 80, où régnait une forme de terreur, menée par les punitions, les bon points, les classements des élèves et donc finalement l’humiliation.
Aujourd’hui l’Education Nationale, dans les textes, donne raison au système de punitions (les « sanctions »), de récompenses et de classements (les notes ou en maternelle les smileys) et donc finalement de l’humiliation.
Quand j’en parle à d’autres parents, ils me rétorquent que cela prépare aux enfants au monde dans lequel ils évolueront adultes.
Et ils sont dans le vrai lorsqu’ils comparent l’école à la société occidentale : les punitions perdurent (amendes, prison, pas d’argent), les récompenses aussi (argent, statut social), les classements aussi (le monde est entièrement basé sur les classements), et donc à l’humiliation (j’ai encore aujourd’hui rempli un formulaire de l’école de ma fille avec « catégorie professionnelle des parents : profession intellectuelle haute (cadres etc) et modérée (professeur des école etc) ===>guedin).
Mais je suis persuadée que pour réussir dans la vie, c’est-à-dire être heureux, il faut avant tout de l’amour, du bien-être, de l’estime de soi, du respect. Autrement dit tout l’inverse de ce que l’on enseigne à l’école. Je pense qu’un enfant heureux trouvera ce qu’il aime faire et aura envie de découvrir le monde, donc il apprendra, à son rythme.
J’aurais bien aimé faire « l’école à la maison » pour mes enfants, mais ils se retrouveraient seuls avec moi la journée puisque tous les autres enfants vont à l’école. J’espère que les parents auront de plus en plus envie d’autres formes de scolarité pour leurs enfants. Mais bon, l’école est figée depuis plus d’un siècle alors je ne pense pas que le changement se fera de si tôt…
hey, tu as sortis l’article il y a pas mal de temps mais je dois préparer un débat sur le fait que l’école n’est pas le meilleur pour l’éduction, et je voulais te demander si je pouvais te citer…enfin voila…merci d’avance
Bonjour Charlee,
Evidement que tu peux me citer 🙂